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 Confessions Nocturnes ...


rising from ashes

Vlad Mercury

Vlad Mercury





Messages : 1119
Localisation : Moire

Confessions Nocturnes ... Vide
MessageSujet: Confessions Nocturnes ...   Confessions Nocturnes ... Icon_minitimeSam 18 Aoû 2007, 18:53

« Si vous lisez ceci alors cet avertissement est pour vous, chaque mot que vous lisez de ce texte inutile est une autre seconde perdue de votre vie. Vous n'avez rien d'autre à faire ? Votre vie est-elle si vide, honnêtement, que vous ne puissiez penser à une meilleure manière de passer ces moments ? Ou êtes-vous si impressionnés par l'autorité que vous donnez votre respect et vouez votre foi à tous ceux qui s'en réclament ? Lisez-vous tout ce que vous êtes supposé lire ? Pensez-vous tous ce que vous êtes supposés penser ? Achetez-vous ce qu'on vous a dit d’acheter ? Sortez de votre appartement. Allez à la rencontre du sexe opposé. Arrêtez le shopping excessif et la masturbation. Quittez votre travail commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité vous deviendrez une statistique. Vous aurez été prévenu... Tyler."'' [extrait de Fight Club]

La salle est sombre, sans nul doute que la nuit est tombée. C'est un appartement, à la fleur de son âge, j'entends par là qu'il est neuf. Les meubles ont tout juste eu le temps de s'habituer à leur place et le gros Doug est assis sur sa chaise, enchaîné à celle-ci par de solides liens. Il cherche à gémir mais une morceau de chiffon lui empêche de dire quoi que ce soit, il aperçoit une forme dans l'obscurité qu'à créer une armoire. Peu à peu, les contours deviennent plus précis, on aperçoit les yeux de l'homme, son gabarit étant l'inverse de celui d'une demoiselle. Une arme réside dans sa main, un Colt Single Action Army, fabriqué en 1941 et qui a connu un énorme succès. Désormais sur le marché c'est une vraie pièce d'exception, depuis bientôt longtemps le barillet n'a pas eu la chance de tourner ... Une balle aimerait bien naître ...

"Nous sommes les sous-produits d’un mode de vie devenu une obsession. J’ai envie de loger une balle entre les deux yeux de tous les pandas qui ne sont pas foutus de baiser pour sauver leur espèce"[Fight Club]

S'approchant tout doucement de la chaise, il retira le tissu de la bouche de cet être méprisant à souhait avant de le remplacer par le canon de son arme ...


« Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles. »[Fight Club]

Il chercha à implorer le pardon de son fils par des gémissements, aucune syllables ne parvint réellement à se dégager de ses protestions, finalement, Vlad renonça à l'abattre immédiatement, il devait avant tout s'expliquer.

"Vlad, je suis désolé, des larmes coulèrent sur les joues du vieil homme, je sais bien que je n'ai pas été un père modèle mais ..."

"Un père modèle ! s'écria le jeune Mercury, la seule chose que j'ai connu chez toi c'est tes mains ! Tu n'as eu de cesse de profiter de ma faiblesse de jeune enfant, et Maman a eu encore moins de chance que moi, la voilà entre quatre planches à six pieds sous terre alors ne te cherche pas d'excuses !"

C'était la première fois que Vlad se trouvait en colère, une colère noire face à son paternel, et dire qu'il était son fils, cela le dégoûtait. Une autre chaise se trouvait un peu plus loin, tandis qu'il s'y dirigeait, Doug l'interrogea sur ses intentions. Continuant son action, Vlad se plaça face à son père avant qu'un sourire ne prenne place sur son visage.

"Je vais te tuer, une balle dans la tête et ta cervelle va servir de papier peint à cet endroit minable où tu as décidé de poser tes fesses. Mais avant je vais te raconter qui je suis, qui je suis devenu par ta faute, tu vas entendre l'histoire de Vlad Mercury, heureux ? Hum, je me doute bien que non, mais avant de rejoindre Lucifier et l'enfer, tu vas m'écouter ...

Je ne me souviens pas de la première fois où tu as levé le poing sur moi, où la petite souris a ramassé mes dents sur le sol ... Cette période de ma vie, suivant tout juste ma naissance, est semble-t-il ce qui a forgé le caractère que j'adopte aujourd'hui. Froid et cruel, dépourvu d'affection, tu es fier de toi ? Comment pouvais-tu penser que ce le garçon tout maigre que j'étais puisse un jour te menacer d'une arme et appuyer sur la détente ... Tu trembles ? Tu as froid peut être, ne te fais pas de soucis, cela sera bientôt fini ...
Mais si seulement il n'y avait eu que toi, si Maman avait pris plus soin de moi au lieu de sombrer dans l'ivresse en enchaînant les verres d'alcool, et si seulement aussi cette blonde de ma classe, Emy, ne m'avait pas traité de la sorte une journée de printemps. Je ne me rappelle pas t'avoir causé beaucoup d'ennui, enfin j'étais une bouche de plus à nourrir et tu ne souhaitais pas avoir de progéniture, les histoires d'un soir étaient ta raison de vivre, Maman faisait bien la cuisine alors tu la gardais hein ? Espèce de porc, tu as pourri mon existence ... Tu me dégoûtes, de toute façon d'ici quelques minutes j'aurai refait la décoration de cet appartement et tu compteras beaucoup moins de neurones et de sang. Où en étais-je ? Ah oui, Emy, je l'aimais, comme un garçon de dix ans peut aimer, j'étais jeune et si bête, et elle a pas hésité à me tromper. Je dois dire qu'elle a pas gagné au change, mon ami était plus crétin que moi, cet imbécile ne savait pas compter jusqu'à dix sans s'aider de ses mains mais il paraît que ses fesses étaient plus tentantes que les miennes, à croire que le monde ne juge que le physique et les contours. Encore si elle l'avait fait à part, mais elle a souhaité faire part de cela à toute la cour d'élève, allant même jusqu'à dire qu'il n'y avait pas pire amant que moi, que j'embrassais comme un manche à balai..."


Vlad se mit à rire, pas un rire brutal mais un gentil son d'amusement en repensant à l'expression de Emy. Il avait appris qu'elle était morte durant les bombardements, dommage, il aurait bien aimé lui rendre une petite visite.

"Fils, cela ne t'avancera à rien de me tuer ..."


"Oh si, cela m'avancera beaucoup. Déjà j'aurai la satisfaction de t'avoir éliminé et puis je pourrai enfin tracer un trait sur mon passé. Ainsi donc, sans amour, que cela soit maternel et paternel sans oublier la fin de ma liaison avec la blonde Emy, je me retrouvais seul. Il s'est avéré que j'ai essayé de me tuer, cela n'était pas évident mais je parvint à récupérer une corde et à trouver un arbre, on peut presque me surnommer Mac Gyver non ? Mais alors que j'allais passer à l'acte, un animal m'a sauvé en quelque sorte, même si c'est moi qui suis venu à son secours. Un jeune chiot se retrouvait sur une route, une patte blessée. Au même moment, une voiture lancée à toute allure s'apprêta à l'écraser. Il m'a fallu l'attraper et heurter le pare bise d'un être pressé par la routine de la vie, impatient de mourir lui aussi, pour donner une chance de vivre à ce chien. Black, c'est ainsi que je l'ai nommé, ainsi j'ai l'impression d'appeler mon âme quand je l'appelle. Sans lui, je serais mort, il est mon seul ami et je sais qu'il ne me trahira jamais ... Malgré mes blessures suite à cet accident, j'ai réussi à tenir bon et à continuer mon enfance, ponctué par tes coups et les inepties que proféraient Maman à deux heures du matin. Et un jour, en rentrant de l'école, enfin d'une journée d'école buissonnière, j'ai trouvé la maison vide et ..."


"Tu sais que je ..."

"Ne me coupe pas la parole ! coupa Vlad, se levant subitement et plaçant le canon de l'arme sur le front de Doug, de la sueur coulait d'ailleurs de celui-ci. Je n'ai pas fini mon histoire !"

Il se remit sur la chaise, prenant une bouffée d'oxygène au passage.

"Tu m'as abandonné, la guerre venait d'être déclarer et la seule chose à laquelle tu as pensé c'était de sauver ta peau. Maman t'a suivi à moitié bourrée, et je me suis retrouvé face à la guerre. Perdre tout espoir, c'était ça la liberté. [Fight Club]
Les bombardements ont frappé mon collège, l'air devint toxique et me fit évanouir. Trois mois plus tard je me retrouvais dans un lit de fortune, entouré de rat au milieu des égouts, quelques âmes charitables m'y avaient conduits pour éviter que je finisse mes jours prématurément. Black était également sauf et quelque chose en moi avait changé ... Oui, j'étais devenu plus fort, les pensées des autres ne m'étaient plus interdites, je devenais enfin quelqu'un ... Moire, voilà ce que je suis, et maintenant je peux enfin goûter à la puissance et au pouvoir. J'ai été brièvement maître d'un humain, quelques temps après que les moires ne soient à la tête du gouvernement mais Marc m'a ennuyé un jour, maintenant il doit être à la morgue dans la partie des êtres non identifiés, je l'ai tellement frappé ... Mes mains portent encore quelques plaies, mais pour toi je ne me tâcherais pas, une balle fera l'affaire. Et dire que tu as tué Maman, même si je ne la porte pas dans mon coeur, elle avait un peu plus d'attention que toi, d'un autre côté c'était facile ... Maintenant, as-tu quelque chose à dire ?"

Vlad Mercury se leva, sa chaise grinça sur le sol du lieu, le canon de son Colt retrouvant une nouvelle fois le front du vieil homme.

"Attend attend ! Tu sais que je n'ai pas eu une enfance facile aussi, je peux tout t'..."

Et blam ...


« C’est seulement lorsqu’on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut. » [Fight Club]
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