Slave's life... [La vie d'une esclave...]

Mon "papa" m'a donné ce journal aujourd'hui. La ou je me trouve*, c'est le nom qu'on donne aux messieurs qui "entretiennent" des femmes contres services... spéciaux !
Je n'aime pas vriament ce que je fais, mais "papa" dit que c'est ce qu'il y a de mieux pour les filles de mon âge**. Je ne le crois pas vraiment, mais il est gentil et ne me fais pas trop de mal, alors ça va. Ce que je n'aime pas, c'est quand il a des amis qui viennent à la maison et qu'avec mes soeurs, on doit leur faire plaisir. Des fois, c'est juste des massages, mais d'autres fois, ils sont si stressés que ça ne leur suffit pas.
Je suis dans une grande maison : il y a neuf chambres en tout, mais on n'en n'utilise que deux, en général. On me dit souvent que je suis jolie, ça me fait plaisir !
Je n'écris pas beaucoup, je n'ai pas le temps. Mais j'essayerais d'écrire demain aussi ! Papa me dit qu'il se passera de bonnes choses pour moi, demain.


Je pars ce soir. Je pleure, je ne reverrais plus mes soeurs... on m'enmène en Europe. Il parait que je vais être encore plus heureuse là-bas. Je ne les crois pas... on me dit aussi que j'aurais un nouveau "papa", ou bien un "maître".
J'aimerais bien aller à l'école. Je n'y suis jamais allée. C'est ma mére qui m'a appris à écrire.
Je vais faire ma valise, j'écrirais quand j'en aurais le temps, aprés...

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* Au Japon
** Elle a 18 ans...

Ohlala... j'avais presque oublié l'existence de ce carnet ! Vraiment désolée ! Il faut dire que l'on est bien occupées, ici. Je me demande bien pourquoi j'ai fui comme une idiote. Cela ne m'a apporté que de mauvaises choses...
J'ai appris la Salsa, le Tango et un peu de danse classique.
Anissa m'a appris une jolie chanson de son pays. Une chanson qui parle d'elle, mais elle dit qu'elle vaut autant pour moi ! Je la trouve plutôt exagérée...

Cette fois, c'est décidé : on part pour Muddle Island ! Il parait qu'on va être vendues à des gens trés bien. J'ai du mal à le croire...
On m'a prédit un bon maître. Enfin,c 'est ce que dit le marchand.
Anisse, elle, lit l'avenir dans ses cartes, et pour elle, j'aurais la chance de tomber sur quelqu'un de bien, que j'aimerais.
J'ai énormément de mal à la croire !

La traversée à été trés trés longue. On a eu des tempêtes à affronter. On est en bateau, et mon carnet à été emporté. C'est dommage, j'avais de si jolies choses, dedans... tant pis !
Le marchand m'en a "fabriqué" un. Ave cplusieurs feuilles vierges et des agraffes. C'est pas la joie, mais ça tient !
Que dire de tous ces mois ? On est partis (on me l'a dit) de San Fransisco pour aller là ou se situait la France.
Pour embêter tout le monde, le pilote à choisis le trajet le plus long ! Mais heureusement, on sera arrivés dans moins de deux semaines. Je suis bien pressée.
Certaines filles se sont suicidées ; elle ne supportaient pas l'attente. C'était affreux !
Maintenant, pour la peine, le marchand nous a enfermées. Il nous aime bien, mais on est quand même ce qui lui permet de vivre..


On est enfin arrivés ! Il y avait tellement de monde dans le port que j'ai réussit à semer le marchand. Si jamais je le revois, je vais surement m'en repndre deux ! En tous cas, pour l'instant, tout va bien... j'écris rapidement en compagnie d'un humain plutôt sympa, il s'apelle Tristan.
Allez, je ferme, je reprendrais ce soir !
J'espére que j'aurais de belles choses à raconter !

Pas de belles choses, vraiment...
J'm'en suis vraiment pris deux a cause d'un petit c*n de vieux qui m'a refilée au marchand... mais, un certain Sien est arrivé, et le vilain marchand a clamsé. Tant pis pour lui !
J'me retrouve de nouveau esclave. Mais en de meilleurs conditions qu'avec Lui. Sur ce point, ça va... on est deux esclave, une grande blonde, Linoa de son prénom, et moi. On a un chambre, minuscule, moche, pas confortable, et l'autre imbécile a un lit deux places, le maximum de confort et tout et tout. Arg, ne rêve pas, ne rêves pas...
Au fait, comme une idiote, j'me suis laissée faire. Enfin, laissée faire est un grand mot... en fait, au départ, j'étais consentante, parce que j'avais l'idée du siécle en tête : le laisser tout seul, sur sa soif. MAis en fait, une petite subtilité m'avait échapée : il maîtrise la télékinésie... et donc, j'ai rien pu faire. Mais bon, c'est là qu'on se dit que le serment des Putes est bien utile :

A toute chose, Malheur est bon !

Or, dans le cas de la prostituion, on apprend vite que le corps n'est rien, qu'ainsi tout un chacun peut en "bénéficier" et toutes les sortes de vengeances. C'est ainsi que mon second maître préit. Le premier était "gentil". Quelques fois, les souvenirs de la torture qu'Il m'avait infligée me reviennent en mémoire. J'ai mal en y pensant, j'ai peur en m'y voyant et je pleure en me disant que surement, ça recommencera...