| Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) rising from ashes
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Humeur : Mes loisirs...? Laissons d'abord l'obscurité s'étendre...
| Sujet: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s'ennuient...) Mer 03 Oct 2007, 16:18 | |
| Mesdames, messieurs... Bonjour, ou Bonsoir. Je compte poster quelques textes que j'ai écris. C'est ce que je fais, de temps à autre, sur les forums où je joue, histoire d'avoir des avis venant de personnes différentes (pour ceux ou celles qui auraient le courage de lire). Le premier texte sera long, je préviens... Il date un peu déjà. Mais ça n'est pas bien grave, on m'a souvent répété qu'il faisait bien office de "présentation". Le second (car oui, je compte en poster deux), est plus court et est déjà nettement plus "situé" dans mon monde. Si vous souhaitez donner votre avis, soyez sincères. Sans avoir peur des représailles (qui n'arriveront pas, d'ailleurs). Et si ça vous embête vraiment, je les enlève : suis pas contrariante ;) Petit accompagnement musical >> là. .◊. Théâtre .◊.
"J'étais dans l'arrière-cour, à l'ombre des projecteurs J'ai appris à ne pas les avoir braqués sur moi Ou c'est peut-être moi qui ai jeté le trouble: lorsque l'on crie "Non!", tout s'écroule."
Elle est au second plan d'une pièce qui a commencée sans son entendement Sans perdre le fil, car elle est amie ou confidente, elle place son coeur broyé de côté Laisse les autres s'enivraient de l'existence, elle attendait en fait que quelqu'un vienne la trouver
Elle a décroché un second rôle dans la grande immensité Elle est solitaire, est-ce une raison pour l'éviter? Ne peut-elle être cette louve qui crie son désespoir De la vie, des autres, contre tout ces remparts
Elle voit leurs vies se tisser et se défaire Elle sent son coeur pleurer mais laisse les autres s'y reposer Sans atténuer la douleur, elle gratte les papiers de ses plumes inefficaces
Voit les amants perdues, finir par des embrassades, voit la jeune fille déconvenue Devenir la plus belle et la plus désirable... Evitée par les guerres, évitée par les rires Pleurs, pleurs, petite fleur, n'as-tu pas appris à quitter cet univers? Personne ne se demande où tu es partie, ils pensent juste que tu choisis de te taire
Tu vois de grandes ailes peu à peu t'enlacer, tu chuchotes à cet amant imaginaire Tu te dis que c'est que c'est lui qui t'a trouvée...et lorsque les portes qui retiennent tes sombres désirs s'ouvrent Il se transforme en Mort, et tu voudrais te laisser envahir
Par le froid, par sa chaleur, tout contre l'oubli.... Tu te perds en frasques... Tous passent, ils t'oublient Criant ta haine pour la foule - jamais cette rage ne passera?
Certains conseillent "montres ton coeur", mais tu le portes déjà devant toi Au gré des rires, au gré des pleurs, tu l'affiches même dans tes froideurs Pas si indifférente, pas si coupée du monde Tu espères, c'est vrai, mais tu sombres...
Le trou dans lequel tu t'enfonces - regardant la lumière disparaître Cherchant toujours des yeux cette main qui ne peut qu'apparaître Tu souriais avant - tu n'es plus surprise aujourd'hui De ne voir aucune ombre venir arrêter l'hécatombe
Tu t'es prédis un futur - seule mais forte Et tu plies comme une feuille lorsque l'on se frotte A la plus superficielle des enveloppes qui t'entoure La Sorcière rit de la Princesse en haut de sa tour...
Tu es dans l'arrière-cour, à l'ombre des projecteurs Personne ne veut briser les cadenas de ton coeur Les nœuds, les serpents autour de toi Qui criera "Non!", pour te sauver cette fois
Tu ne donneras plus ton coeur, selon tes propres estimations Tu vivras seule, les amis viendront comme des saisons - Changeants après un temps - ne laissant pas de trace Tu sais qu'on ne peut qu'avancer mais parfois tu te lasses...
Crie ton âme déchaînée: jamais la rage ne passe? Tu dis: "Ne pas approcher", mais tu rêves qu'on t'enlace Passes dans les extrêmes -plus rien ne te choques- seuls eux peuvent te convenir Le quotidien frappe chaque jour ton coeur "Tu finiras seule, petite fleur...", te dit l'Egarée Et tu vois ce soleil, pour la dernière fois, se lever
Dernière édition par le Jeu 04 Oct 2007, 19:19, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Mer 03 Oct 2007, 16:19 | |
| Un second texte... Sans titre (1) Petit accompagement musical >> là. Tu m'as demandé où était la clef. Je te l'ai donnée, volée tant de fois, tu l'avais décidé Sans retenir les traînes qui m'ont autrefois enchaînées -Voilà, mon coeur saigne, Voilà, j'ai encore trop parlé- Tu m'as demandé d'où pouvait venir ce ciel, sa couleur te déplait, et tu regardes les alentours avant de me regarder. "Il y eut un temps, pensa-t-elle, où je n'avais pas à me parer, à donner - sortir de moi-même - mais à vouloir saborder*.""Il y a des anges, dit-elle, plus bas que les nuages, âmes perdues Du monde peu connu, qui errent comme le sable au bord du rivage."Tu tues, mon coeur, ce qui en moi est né et devient inconcevable. - Voilà, mon coeur saigne, Voilà, j'ai encore trop parlé - Elle se tourna vers le passé, comme pour espérer la réponse "Tu m'as demandé, une fois, où était cette clef."L'homme-soleil, devant la réplique vivace, fait fuir un regard plein de liesse. "Tu as dit que je devais te l'as donné... Rien ne m'y forcer, j'en répond. Mais pourquoi à présent d'aussi près, je ne perçois que ton nom. Dis moi qui tu es. D'où viens-tu? Quel pays a pu enfanter celui dont mon coeur n'est repu?"Là où l'étau se sert, autour du coeur, de ces âmes perdues dont Tous ne veulent que la trace, élaborant leur monde pour Echapper aux Sentinelles. Grandes pour de petites ombres, Tout lui fait penser à elle. L'être de chair - l'homme - ne répond pas. Mais reste, tout devient glace, la clef - illusoire objet du confort - disparait dans la nuit "Fugaces songes, reprenez mes langueurs, tous disent que je fuis mais Je ne suis que mon coeur."* saborder: faire des brèches dans les oeuvres vives d'un navire pour le couler.
"Sois indulgent; chaque être que tu rencontres livre une dure bataille." John Watson
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Jeu 04 Oct 2007, 18:52 | |
| La première est magnifique. J'aime vraiment beaucoup. L'accompagnement musical, derrière c'est nickel. J'adhère complètement au style et au fond.
En revanche la seconde j'aime beaucoup moins. Un style très soigné, mais l'histoire, pas du tout mon genre. Mais ce n'est qu'un avis. Et je suis loin d'être un spécialiste en cette matière qui est un art, l'écriture. Cela étant, j'ai quelques textes, dans un autre genre, moins subtil mais pas forcément plus direct, en fait plus rock hein. |
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Jeu 04 Oct 2007, 19:23 | |
| Oh... Un commentaire. Personnellement, je trouve que ce que j'écris manque d'une forme de maturité. Je ne sais pas laquelle, peut être qu'un jour, je trouverais... Merci d'avoir donner ton avis, . Même si je cherche plus à travailler la forme que le fond. J't'invite à poster tes textes dans la continuité de ce topic, histoire que ne s'ouvrent pas plusieurs sujets sur l'écriture. (Je me sentirais un peu seule ) |
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Jeu 04 Oct 2007, 20:05 | |
| - Deborah Saint Saëns a écrit:
- Oh... Un commentaire. Personnellement, je trouve que ce que j'écris manque d'une forme de maturité. Je ne sais pas laquelle, peut être qu'un jour, je trouverais...
On pense toujours ça après s'être relu, surtout des années après - Deborah Saint Saëns a écrit:
- J't'invite à poster tes textes dans la continuité de ce topic, histoire que ne s'ouvrent pas plusieurs sujets sur l'écriture. (Je me sentirais un peu seule )
Je n'avais pas l'intention de faire quoi que ce soit. D'ailleurs mes textes ne sont pas déposés à la SACEM *sent une de ces chevilles enflées*. Devant l'engouement que suscitent mes créations, vous m'avez tous convaincu . Je n'y manquerais pas lors de mon prochain passage sur l'île. |
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Jeu 04 Oct 2007, 20:44 | |
| *Revient du grenier*
Voilà un texte que j'ai écris il y a six ans. Avec le temps, j'en ai de plus en plus honte, mais j'ai aussi appris que plus le temps avance, plus je me rends compte que ce texte était de moi à un l'instant "t" de ma vie. C'était ce que j'avais dans le corps à ce moment là. Et ça fait bizarre. Une sorte de photo des sentiments. En fait, je ne le regrette pas, c'est de la honte en public, de la pudeur on va dire. Je me dévoile un peu, enfin mon passé, enfin quelques minutes de mon passé. Ca s'appelle Anne-Laure... (désolé, il n'y pas les notes dessus).
Anne-Laure, visage sans expression Impossible de croiser son regard Anne-Laure, fille mystérieuse Insouciante dans sa chevauchée
Il s’est épris d’Anne-Laure Là, voilà son secret Il s’est épris d’Anne-Laure Là, voilà sa pudeur
La sentant, rentrant dans un rêve Il saurait livrer sa vertu Le désir s’affirmait profond L’affection discrète et tendue Une tourmente, une perdition Perception, tout irrésolu
Il s’est épris d’Anne-Laure Là, voilà sa passion Il s’est épris d’Anne-Laure Là, voilà son ardeur
Accostage, était-ce un naufrage Une tempête s’abattait sur lui Anne-Laure restait insensible Une voix tendre le laissait ému Elle soufflait sans le contrarier Il devinait la fin s’approcher
Il s’est épris d’Anne-Laure Là, voilà sa blessure Il s’est épris d’Anne-Laure Là, voilà son erreur
Anne-Laure, c’était cœur pris Consterné, il compris sa faute Ciel et terre étaient dans l’oubli Le zénith chutait au plus bas Confusion et désolation En désordre que tout est fini En désordre qu’il l’avait perdu En désordre qu’Anne-Laure disparut…
Il s’est épris d’Anne-Laure Il s’est épris hard-core Il s’est épris d’Anne-Laure Il s’est épris hard-core
Il s’est épris d’Anne-Laure Il s’est épris hard-core Il s’est épris hard-core Il s’est épris hard-core |
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Mer 24 Oct 2007, 19:07 | |
| Bon sang! Je suis désolée. Je t'avais quelque peu... omis. On dirait les paroles d'une chanson... L'as-tu mis en musique? J'aime bien. Ca sonne juste : on sent que ça vient du coeur. Je repars donc. Pour les curieux et ceux qui s'ennuient voici l'adresse de mon blog : http://eequor.skyblog.com. |
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| Sujet: Re: Quelques textes... (Pour ceux ou celles qui s\'ennuient...) Mer 28 Nov 2007, 14:58 | |
| Pénombre…
L’homme au costume noir se fendait un chemin dans le brouillard, le coupant pour qu’il se reforme derrière lui. Il était ainsi caché aux yeux de tous. Il traversa ces rues sales et vides de monde avec une allure rapide et assurée. Il cherchait quelqu’un. En effet, il ne parcourait pas ces rues abandonnées, ces quartiers aux maisons pourries et chaque recoin de cette étrange ville pour rien ! Enfin arrivé devant l’immeuble ou cette personne habitait, il s’arrêta juste le temps de rajuster ses gants blancs. Puis il entra et dut allumer son briquet en empruntant l’escalier défoncé qui menait à la cave pour éviter de se casser la figure à chaque marche manquante. Une fois qu’il eut descendu tout l’escalier, il marcha dans un long couloir sombre, démuni d’une quelconque lumière. Et son briquet, à court d’huile, s’éteignit. Finalement, il s’arrêta devant la seule porte en bois qui n’était pas pourrie et sans frapper, entra. Dans la pièce, qu’il soupçonnait grande, l’ombre et la pénombre régnaient en maîtres. « - Bienvenue dans mon antre, jeune homme… - Merci ! - Que venez-vous donc chercher ? - Ce serait mentir que de me dire que vous ne le savez pas, ma jolie ! C’est vous que je viens chercher… - Effectivement… mais d’habitude, c’est moi qui vais chercher les gens, et vous le savez pertinemment ! »L’homme sourit. Un sourire amusé. Puis, lentement, une petite bougie s’alluma, dévoilant un peu ce qui se trouvait autour d’elle. Une jeune femme, assise en tailleur sur le sol. Tout ce qu’il pouvait voir, c’était sa silhouette mince, sa chevelure abondante et la pâleur de sa peau. Derrière elle, sur un mur, il y avait pleins de petites inscriptions presque illisibles. Puis la femme souffla la bougie et un souffle froid envahit la pièce, la replongeant dans la pénombre. « - Vous n’êtes pas le premier impertinent qui vient ici, vous savez ? Et je doute que je puisse accepter votre requête… - Oh, je vous crois ! Mais ma belle, je n’ai pas pour habitude qu’on me refuse quelque chose. - Bien sur. Mais vous feriez mieux de partir, monsieur. Ou vous subirez le même sort qu’eux… »Et de nouveau, une bougie s’alluma, dévoilant cette fois un pan du mur le plus proche. En fait, les inscriptions étaient faites de centaines de noms. Ou des milliers. Peut-être même des milliards ! Pour la plupart inconnus. Mais ils étaient tous écrits avec la même encre. Une encre rouge foncé, qui s’écaillait. De nouveau, l’homme esquissa un sourire. Tout cela, il s’y attendait. « - On ne cueille pas une rose sans se piquer à ses épines, n’est-ce pas ? - Exact… »Et encore une fois, un petit souffle froid fit mourir la flamme de la bougie, rendant à l’obscurité son royaume. Puis du silence le plus profond, un léger cri aigu se fit entendre. Reflex de ses duels, l’homme esquiva un pas de côté et le poignard alla se ficher dans la porte derrière lui. Il se retourna pour aller le prendre, et lorsqu’il l’eut dans les mains, caressa tous les détails et les courbes sensuelles de l’arme. « - Un kriss malais. Magnifique, n’est-ce pas ? Ces ondulations qui imitent le feu, ces rainures pour égoutter le sang, ces crochets en sens inverse… il parait si inoffensif, comme ça ! Mais, c’est l’objet de la mort. Le vôtre, si je ne m‘abuse ? - Effectivement… »Et de nouveau, la lumière se fit. Mais au lieu que ce soit une seule bougie, voire deux, les centaines de milliers de bougies qui se trouvaient là et qui couvraient le sol s’allumèrent en même temps, dévoilant la pièce ou elles se trouvaient. Tous les murs étaient recouverts de noms. La femme, qui était maintenant debout au milieu de la pièce, avançait vers notre homme. Ses pas étaient aériens, sa robe blanche ondulait sous l’effet d’un vent inexistant. Ses cheveux bruns qui dégringolaient en cascade aussi. Sa peau était d’un blanc si pâle que sa bouche avait la couleur du sang. On pouvait distinguer ses longues jambes galbées sous sa robe longue et ses courbes féminines. Elle avait un front haut et un nez aquilin. Mais ce qui était le plus beau, chez elle, c’était ses yeux. Deux perles noires entourées de cils longs et du même noir de jais que ses sourcils de forme parfaite. Mais son regard surpassait de loin sa beauté. Elle semblait fixer l’âme de l’homme, et tout en avançant, elle tendait la main pour reprendre son poignard. Quand elle l’eut en mains, les bougies s’éteignirent et elle retourna s’asseoir au centre de la pièce. Puis, reprenant la parole, elle fit résonner sa douce et profonde voix sur les parois de la salle. « Jamais je ne t’appartiendrais… mais toi, tu es à moi ! »Et dans sa dernière seconde de vie éclairée par une petite bougie, l’homme put voir une étincelle argentée se ruer sur lui et dans un coin d’un des murs, un nom s’écrire tout seul avec une encre liquide. Du sang. Son sang… [désolée, j'avais pas vu le sujet ^^'] |
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