Prénom : Noa
Nom : Moddeeburcy
Âge : 34 ans
Biographie :
Né en Amérique en 2019 d'une famille de petits bourgeois anglais venus s'enrichir au pays, Adryu vécu une enfance des plus banales qui soient : un père peu présent, une mère plus préoccupée par la taille de ses ongles que par ce qui se tramait dans la couche de son bébé, en bref, une famille de bourgeois. Il n'eut aucun frères et soeurs, fils unique jusqu'à la moelle. Ses parents lui apportaient tellement peu de considérations qu'il ne remarquaient même pas quand celui-ci était absent certaines nuits. Ce cher Adryu allait vaquer à ses occupations favorites : aimer ! Aimer la petite voisine, la copine de l'ami, la secrétaire de papa, plus âgée mais tellement plus d'expérience et d'atouts... deux gros beaux attouts ! Il n'était alors âgée d'une quinzaine d'années. Ses parents décidèrent de déménager lors des premières attaques atomiques. Leur avion les menèrent tout droit en Suisse.
La vie ne fut alors pas bien différente. Le même train train quotidien s'installa, quoique ses absences se firent de plus en plus longues et chroniques. Pas de quoi inquiéter maman et papa. Les attaques nucléaires durèrent un mois, à ce que s'en rappèlle Adryu. Ca n'avait rien de drôle, sa mère courait dans toute la maison en hurlant puis son père cachait ses malles d'argent dans son sous-sol blindé de goudron. Les habitudes reprirent leur cours passé ce mois désagréable. Il reprit le lycée mais il n'était pas bon aux études, sauf en littérature, où pouvait bien aller un littéraire ? Selon son père, c'était un fils indigne, voilà tout. Adryu ne s'en plaignait pas. Son père était un con fini qui noyait sa vie détestable dans son travail, sa mère une blondasse tout juste bonne à différencier l'Oréal de Lancôme. Le lycée offrait une pannelle d'ethnie et d'amis en tout genre. Le profil de Adryu n'attira pas les meilleurs. Agé de dix sept ans, il du essuyer le déshonnor plublique de son père à son fils, à l'hopital, après s'être réveillé du coma à la suite d'une overdose. Si on avait pu croire que Mr Ombroc s'était inquiété pour la santé de son fils, il n'en était rien. Celui-ci était très largement connu, et l'inquiétude surjouée et publique qu'il démontra ce jour-ci ne fit qu'augmenter l'estime qu'on avait pour cet homme. Adryu voyait d'ici les journaux people. « Pauvre Mr Ombroc » ou « Un père en or », peut-être même « Un père trop aimant... il n'a rien vu pour son fils ». Ca le dégoutait. Dès qu'il fut rentré, son père s'enfila un rail de coke devant lui. « Tu peux pas être plus discret ? Tu fous ta vie en l'air si tu veux, mais pas ma réputation ! ».
A ce mois de guerre suivit des mutations dues aux radiations nucléaires. Cela indiférait son père et horipilait sa mère. Adryu s'en fichait éperduement, il n'était pas de ceux qui leur jetait des pierres, ni de ceux qui les élevaient sur un pied d'estale. Il choisissait sa famille parmis ses amis, moires et humains, écoutant leur complaintes et satisfactions sans jamais rien confier le concernant. Pourquoi écoutait-il ? Parce qu'il avait besoin de se nourir de vraies émotions, pourquoi ne parlait-il pas ? Parce que rien dans sa vie n'avait été emprunt d'émotion. Et dieu sait combien c'était un homme de sentiments. Et qu'il vivait avec l'influance des sentiments. Pourquoi aimait-il la quiétude que pouvait offrir un arbre ? Parce qu'il trouvait sa beauté bien plus parlante que les ongles plastifiés et colorés de sa mère. Parce que tout était pur, aucune perversion de l'homme ne résidait dans une forêt de pins et il aimait cette idée de chasteté.
Bref, les années passèrent. Le beau littéraire se retrouva planté derrière un écran d'ordinateur. Parce qu'il était bon pour comprendre la connerie des machines. Et il gagnait de l'argent pour ça. Rien de glorieux. Depuis des années, il savait qu'il pouvait tout quitter, qu'il avait assez d'argent pour vivre aisément jusqu'à sa mort. Mais jamais rien ne l'avait motivé pour. Les années passèrent, platoniques et semblables. Des aventures sur aventures, jamais sérieuses. Son père mouru. Un immense regret le submergea alors, selon lequel il aurait pu aimer son père. Aucune tristesse cependant ne hanta son visage. Même s'il lui arrivait d'y penser, il oubliait vite, cela le rendait mal à l'aise. Personne ne le sut.
Les Moires prirent le pouvoir. Lui qui avait vécu avec eux s'en trouva fort déplu. Mais ses amis ne changèrent en rien leurs habitudes, même Moires. Tant mieux, il pu voir que sa vie ne changea pas vraiment. L'influance Moirienne était plus ou moins forte selon les emplaçements, le pire était sans doute Muddle Island. Ah, l'on en entendait parler jusqu'en Suisse. C'est un matin maussade de pluie qu'il quitta son somptueux appartement et qu'il posa bagages à Muddle. Pourquoi ? Mais pour avoir l'impression d'appartenir enfin à quelqu'un, pour la première fois de sa vie...
Ce ne fut pas long. Bien deux semaines après son arrivée, Adryu fit la rencontre d'Eden Vansky. Une femme merveilleuse, sans doute celle qui méritait le plus d'éloges de toutes celles qu'il avait connu. Il s'en éprit presque instantanément. Dans la même journée, on l'assomma, devant Eden, car une moire avait jeté son dévolu sur lui. Eden, si douce, si aimante, ne put le laisser entre les mains d'une autre. Par jalousie, un peu oui. Mais aussi parce qu'elle n'aurait pas supporté qu'on ait pu lui faire du mal. Si sa première réaction avait été de se mettre en colère, Adryu l'accepta cependant, et avec le temps, il finit par s'y habituer et par trouver là aussi une sorte de complaisance banale. Il l'aimait toujours et n'avait pu la tromper faute de salir ses sentiments, qui pour une fois, demeuraient sincères et immuables. Mais une curieuse impression d'ennui s'empara peu à peu de lui, jusqu'à le rendre violent et impulsif. Ce fut la première fois qu'il se disputèrent, et il s'en était tellement voulu qu'il avait claqué la porte en disant ne jamais revenir et que c'était mieux ainsi. Il tomba nez à nez avec Maria et son fils qui atteignait presque sa taille, il ne leur sourit même pas. Il s'enfuit, irrité, veste par dessus l'épaule.
Un temps avait passé avant qu'il ne se décide à revenir, bêtement, sans autre foyer ni attache que ce qu'il s'était construit avec Elle. Il hésita presque puis frappa.
- Eden, ouve s'il te plait... je suis désolé...
Encore une fois. Pas de réponse. Dut-il rester ainsi trente secondes, que déjà, son sang palpita à ses tempes. Ce n'était pas normal...
- Eden, hurla-t-il ! Ouvre !
Il tambourina et eut un haut le coeur lorsque celle ci s'ouvrit d'elle même, visiblement mal fermée. Pas à clef. Eden fermait toujours à clef. Par précautions. C'était une suite de qualité que lui avait un jour conféré une amie. Une amie sans doute trop proche. On su qui elle était et ce qu'elle faisait, et l'on avait attaqué. Les temps étaient durs, à Muddle, mais là c'en était trop. Adryu hurla dans l'appartement et trouva finalement le corps d'Eden étendu à demi sur le lit et sur le sol, se contorsionnant dans un mouvement inconfortable, dont on doutait qu'un corps vivant puisse en supporter le pli. Merde ! Il hurla son nom, prit son visage entre ses mains, vit l'état de ses poignets, le couteau. Bon sang ! Ca n'était tout de même pas de sa faute ? Quiproco. La chambre dévastée, Maria et son fils qu'elle avait du renvoyer, et la voilà qui se tue ? Stupide ! Stupide Eden. Il ne pouvait pas y croire. Il ne pourrait plus vivre. Il allait tout faire pour vivre. Pou qu'Elle vive. Il saisit le drap et le déchira pour éponger. Il s'embiba vite -trop vite- du liquide rouge. Il tenta de la réveiller. Mais aucun signe de vie, son coeur battait encore. Elle respirait difficilement. C'était la fin, imminente et irréversible. Il n'eut pas el temps de pleurer ou de s'apitoyer sur son sort, il réagit de suite et appella de ses collègues. Déjà, une organisation secrète germait sous la terre. Il espérait qu'on puisse lui apporter de l'aide, ce qu'on confirma. Il la prit dans ses bras et courru jusq'à la voiture. Direction Liebe dans [pour des raisons de sécurité le lieu dit ne sera pas divulgué...]. On se chargea de suite d'elle. Malheureusement, plus de sang de groupe AB. Adryu ne réfléchit plus, il tendit son bras.
Groupe O-.
Il en faudra beaucoup monsieur.
Je m'en fou, merde, fais !
Okay... seulement, elle est humaine ?
Non. Moire.
Nous n'avons jamais réalisé ce genre de transfusion... elle ne survivra peut-être pas.
Quoi ! On a jamais essayé ?
Non.
Putain ! Pas de mélange hein, c'est ça ? Bordel de merde!
Oui.
Merde ! (bis) Est-ce que j'ai le temps d'aller chercher des poches de sang à l'hopital ou elle mourra avant?
Elle mourra.
Alors fais !
Compatibilité sanguine. Adryu épuisé. Eden dans le coma. Deux jours. Rien... rester au chevet jours et nuits. Aller piquer des poches de sang à l'hopital, était devenu son lot quotidien. Jusqu'au jour où... [faudra lire le prochain sujet]
Autre : non ça n'est pas une erreure de pseudo, par soucis de conserver tous les fonds de son compte en banque bien remplis, Adryu a changé de nom et transféré son argent sur un autre compte. Il s'agit en fait d'un anagramme avec son propre nom et prénom et celui d'une personne importante...
Physique :
Brun, les cheuveux cours, des yeux noirs à bruns selon les variations de la lumière, perçants et profonds, qui semblent cacher maints secrets. Un visage fin aux traits harmonieux. Une expression rêveuse, souvent triste et perplexe, bien qu'il soit pour le moins homme de bonheur, à faire rire et à charmer ces demoiselles. Même la plus têtue des Moires conservatrices ne pourait résister bien longtemps devant ses charmes ragoûtants. Car bien plus qu'un visage, c'est une carrure que lui a donné ses régulières randonnées en montagne. Des lieux merveilleux où l'on peut parfois voir le soleil comme jamais sur Terre, de vraies plantes et des animaux rares y vivent encore. Bref, haut en jambes, fin et musclé. Une physionomie par de nombreux points atttirante. Il en est parfaitement conscient et n'en profite cependant pas. Ce n'est pas le genre d'homme à dévoiler sa musculature au moindre coup de chaleur et ceux qui le font sont pour lui des gens à fuire. Même s'il privilégie les rapports avec la nature, c'est un citadin, il vivait et travaillait en tant qu'informaticien, mlagré les dernières rentrées d'argent de l'héritage de feu monsieur Ombroc. Adryu a ce qu'on appelle des "goûts de luxe", et il affectionne particulièrement les beaux cotstumes : chemise blanche immaculée, veste noire de coton fin, cravate noire de satin, belles chaussures de cuire et ceinture à plus de 200€. Il aime mettre le prix dans ses apparats. Dans son bureau, ce que ses collègues jaloux pouvaient en dire c'est un modeste : "ce mec sait porter ses frusques".
Caractère :
Adryu n'a jamais levé la main sur quiquoncque, c'est un homme doux, aimable, sociable, souriant, drôle. Un gars sympa qui sait se faire aimer. Parlez lui de vos vies et il compatira sincèrement à vos malheurs et à vos contentements. Mais jamais personne ne pourra se vanter de connaître Adryu Ombroc en retour, car jamais il ne parle de lui. C'est un homme réservé mais sympatique, voilà ce que disaient ses amis de lui, souffrants de l'isolement immuable de leur ami. Mais c'est ainsi, il ne parle pas de lui. Qu'est-ce qu'il aime ? La musique, les ordinateurs, se casser de la ville pendant tout un week-end sans portables ni bagages. Personne ne sait où il va. La réponse est bien sûr évidente : la montagne. S'il avait à se confier sur le rapport qu'il entretient avec la nature, il dirait que c'est un lieu de plénitude et de ressourcement. Une réponse sans doute étrange et incompréhensible pour certains, et peut-être est-ce là la raison pour laquelle il garde pour lui ses escapades solitaires.
Sans cela, c'est un homme qui aime faire rire, qui aime rire et qui aime tout court. Il n'a aucuns problèmes pour aimer et ne s'en prive aucunement. De son chien à celles qu'il invite dans son lit. Pour ça non plus... il n'a pas de problème à inviter quelques de ces charmantes demoiselles dans son lit ! Mais quoi ! Il dirait sûrement qu'il les aimes toutes autants, qu'il n'est pas contre l'amour, le vrai, l'exclusif, mais qu'il ne l'a toujours pas rencontrée. C'était son discours il y a de ça encore quelque mois. Depuis qu'il a rencontré Eden... les choses se sont passées différemment... Adryu était ainsi. une page s'est tournée. A présent demeure une question : que deviendra Noa ?
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