Lene Maelstrom

Nom: Maelstrom

Prénom: Lene

Rang : Esclave

Age: 19 ans

Biographie (minimum 7 lignes) : Quelques mots dans un journal perdu, quelques bribes de mots, pour ne jamais oublier le passé… Il ne faut rien oublier, tout coucher sur le papier même le plus imbibé de sang.
« Je suis née en 2032 sous le nom de Lene Amzer-Na… » l’écriture a été trop endommagée par un liquide.  « … dans ce pays que l’on nommait encore Finlande. J’ai vécu les trois premières années de ma vie dans la quiétude, mis à part le fait que nous ayons du déménager bien vite en Allemagne pour cause d’immersion de nos terres, entourée de mon frère jumeau, et de mes parents. Très aimants, je ne me souviens que très peu d’eux, hélas. Notre pays avait connu une montée grandissante. Mais à l’âge de quatre ans, j’ai vu peu à peu mon monde changer. Ma vie était un mélange de culture et de musique. Mes parents étaient effrayés par cette guerre mais mon père était si courageux qu’il prit tout en main et nous trouva une place dans l’ancienne Novossibirsk. La vie n’y était pas la plus agréable mais peu importait, notre famille restait soudée. En 2037 ou 2038, nous avons vu, avec mon frère, notre vie basculer totalement lorsque notre père fut tué de par les bombes. Ma mère, de désespoir, se suicida, nous laissant mon frère et moi, si jeunes… Je me suis réfugiée avec mon frère chez une amie de ma mère, Sinmora, qui n’habitait pas si loin de nous mais après une longue et pénible traversée à travers cette nuit nucléaire. Mon frère en garda d’intenses séquelles respiratoires malgré sa résistance. Cette amie de ma mère avait perdu aussi ses deux filles et toute sa famille. Nous avons passé tant bien que mal les années qui suivirent, tentant d’échapper à ces mutations. Car certains humains changeaient. C'était si visible, Sinmora disait chaque jour que si un de nous commençait à changer, cela ne serait que malheur. Elle les haïssait, nous ne savions pas pourquoi. Nous tentions de rester à l'écart.

Je découvrais plus tard que Sinmora en avait peur car elle ne pouvait pas les reconnaitre et qu'elle refusait qu'on la "lise" comme un vulgaire bout de papier. Ces gens pouvaient voir en nous comme dans de l'eau de roche. Il était plus intelligent, a croire que leur organisme était plus malin que le notre, puisqu'il s'était adapté aux conditions.

Nous nous confinions parfois des semaines sans voir la lumière du jour, subsistant comme nous pouvions. Mon frère ne cessait de tousser, il étouffait littéralement sous cette poussière… C’est ce jour là que j’ai prit le nom de famille de Sinmora.

Nous ne pouvions rester et avons fuit la « Russie » pour trouver des terres plus clémentes. Je ne me souviens pas comment je suis arrivée à Muddle Island, tout ce que je sais, c’est qu’une fois arrivé, je devais avoir aux alentours de quinze ans. Oui, nous étions en 2047 et les Moires avaient prit possession, depuis un an maintenant, de tout ce que les humains déploraient à présent et observaient dans l’ombre comme des chiens dépouillés de leur os. Hélas, nous ne pouvions rien faire, absolument rien. Ils étaient tous plus forts, plus à même de gouverner, selon moi. Sinmora me grondait à chaque fois que je disais ça.

Mon frère décéda alors que nous n’avions que seize ans. Ses poumons étaient paralysés par la poussière nucléaire qui s’était solidifiée dans tout son appareil respiratoire, ne lui laissant aucune chance de survie. Ce décès m’affecta tout particulièrement. Mon frère était tout ce qui me restait réellement.

"Oh, mon frère, pourquoi n'as-tu pas muté toi aussi... Personne n'aurait rien vu, tu le savais, je le savais aussi, tu es même tombé amoureux de l'une d'elles sans jamais t'en douter, jusqu'à ce qu'elle se trahisse et s'appuie sur tes pensées et non sur tes mots..."

Sinmora se volatilisa un jour, sans que je sache pourquoi. Elle fut retrouvée quelques semaines plus tard, pendue.

Je ne savais si c’était une malédiction ou non mais je sombrais peu à peu dans le désespoir. Il ne me restait plus grand-chose mis à part un collier que m’avait donné ma mère. Je ne pouvais me résoudre à l’évidence et pourtant, j’étais seule. Les humains étaient tous devenus si taciturnes, froids et distants entre eux. Comme si l’arrivée des Moires n’était pas assez difficile à endurer.

Je réussissais à trouver un endroit pour vivre mais en venait à me vendre, lorsque l’argent venait trop à manquer. On me le disait, j’étais agréable à regarder et on me mettait volontiers dans n’importe quel lit. La seule chose qui me fit sortir de mon calme routinier fut l’enlèvement de la Nyx, Aurora… Aucune rue ne devint sûre et je choisissais de me tapir chez moi et ne sortir que par grande nécessité… Mais rien ne pouvait changer cette expression morne et presque mélancolique qui habitait mon visage. Puis cette nuit, où personne n’a vu la chose arriver et où nous avons été littéralement enfermés…
Oui, le ghetto. Cette cage où nous étions parqués comme des moutons. Tout semblait normal, tout le monde savait bien que rien ne serait jamais comme avant. La résistance, tout le monde murmurait son nom mais personne n'osait. Et j'étais bien trop faible et peureuse pour défier le pouvoir des Moires.

J’ai vécu jusqu’ici de la sorte. Je ne sais ce qui m’attend. Enlèvement, mort par étouffement, complots…

Tout est si compliqué…

Physique (minimum 5 lignes) : Lene a une taille acceptable, environ un mètre soixante-treize, mais rien d’incroyable. Elle est svelte et a une silhouette agréable à regarder. Sa taille en sablier a fait rêver plus d’un homme du ghetto qui ont pu en apprécier les courbes en échange d’argent, lorsque la demoiselle voulait arrondir ses fins de mois. Elle peut être considérée d’un peu trop maigrichonne, pourtant. Son visage est doux, oui, d’une douceur presque suspecte. Il est entouré de cheveux noirs aux très légers reflets violets qui tombent en principe jusqu’au début de ses reins, lorsqu’elle ne les relève pas partiellement. Elle reste coquette et tente de se maquiller avec ce qu’elle trouve afin de relever la teinte irréelle de ses yeux qu’elle tient de sa mère. Des yeux d’un bleu glacé, qui semble prêt à se briser. Ses lèvres, elles, sont assez fines et se pincent parfois lorsque Lene se retient de dire une bêtise ou de répliquer quelque chose d’un peu trop cru. Ou même lorsqu’elle est gênée. Son joli petit nez un rien rond donnent un son visage une teinte toujours assez enfantine, ce qui est relevé par ses pommettes hautes. Sa peau est très blanche, elle tient cela de ses origines nordiques et lorsqu’elle rougit, rien n’est plus visible.
Autour de son cou délicat est attaché un collier simple, une chaîne en argent où pend une rose enlacée autour d’une épée, qu’elle tient de sa mère. Sa poitrine est menue, un peu trop selon Lene, qui aimerait pouvoir emplir un bonnet de plus. Ses jambes longues et fuselées lui permettent de courir vite, sauter et se mouvoir avec souplesse. La cambrure de ses reins est un peu plus accentuée, ce qui lui cause parfois des douleurs au niveau des lombaires. Elle porte, depuis toute petite, des corsets et des hauts lacés, en souvenir de sa famille qui avait la particularité de porter presque exclusivement des corsets sévères sans pour autant trop exagérer la finesse de la taille.
Elle est bien souvent uniquement vêtue de noir, passant ainsi inaperçue. Mais elle coupe parfois avec du pourpre, du violet ou du bleu marine.
Son visage est très expressif, ainsi, il est facile de voir lorsque quelque chose ne va pas. Elle déteste rougir ce qui, pourtant, lui arrive bien souvent, lorsqu’elle croise un beau jeune homme.

Caractère (minimum 5 lignes) : Lene est facile à vivre, il n’y a pas à dire. Elle garde une profonde mélancolie due à la perte de ses parents et de son frère, ainsi que de Sinmora. Elle semble souvent plongée dans ses pensées, les yeux perdus dans le vague. Assez timide, elle s’arrange pourtant lorsqu’elle sait que c’est nécessaire. C’est ainsi qu’elle a pu se reconvertir, parfois, en fille de joie pour les plus riches. Mais elle se dégoûte de faire ça. Elle rêve encore du prince charmant, bien sûr. Douce et pas contrariante, elle sait qu’elle pourrait être une esclave très obéissante. Bien sûr, elle adorerait avoir UN maître et non UNE maîtresse. Elle se surprend souvent à s’imaginer servir un Moire et secoue la tête, tentant de se résoudre à l’évidence qu’elle va rester une demoiselle enfermée dans le ghetto humain. Lorsqu’on l’énerve, par contre, mieux vaut oublier le lieu où elle vous a menacé de se venger. Elle est rancunière au possible et n’hésitera pas à laisser le doux poison de la vengeance s’écouler ainsi que le sang de ses victimes qu’elle cache… Elle tait ses vengeances, même les plus insignifiantes. Lene est très facile à vexer mais se tait lorsque c’est le cas, et oui, mademoiselle Maelstrom est susceptible.
Parfois, elle se sent si mal qu’elle en pleure, même en publique. Elle tente de garder l’honneur de sa famille mais… A présent qu’elle a été décimée, que faire ? Que faire contre ces fantômes qui la hantent ? Le souvenir de son frère, mourrant, la respiration sifflante, lui provoque d’horribles cauchemars et des insomnies à répétition.

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Bienvenue parmi nous ;)

salut à toi^^

On dirait Avril Lavigne... lol

Bienvenue à toi !

J'imagine bien, d'où mon "lol" Ne te vexe pas pour si peu, je n'aime pas vexer les jolies femmes

Bienvenue ^^

Bienvenue M'zelle Lene ^^

Soit la bienvenue parmi nous ;)